Une inconnue. Une passagère. Un charmant fantôme.
Une vivante étoile.
Paolina a des gestes lents et grâcieux, et quelque chose d'infiniment mélancolique derrière son doux sourire,
comme des ombres furtives, des nuages glissant derrière un soleil d'équateur.
Il me semble encore sentir sa chaleur malgré la distance. Malgré le silence de ces nuits.
Ces nuits dont chacune était semblable à la précédente... et chacune différente.
Non, pas le silence. Il y a la musique. Elle chantonne souvent, et joue, glamoureuse et mutine...
Elle existe quelque part. Elle s'endort dans sa petite chambre, et rêve peut-être...
Post Scriptum : son sourire soudain... Et c'est l'aurore d'un premier jour du Monde.